L’été, une saison qui brasse la bière

Alors que l’été approche, Kantar a souhaité revenir sur la consommation de bière des Français durant cette saison. Sans surprise, la petite mousse semble être à sa place sur cette période puisqu’en 2023, 46% des occasions d’achat de la bière avec les acheteurs ont eu lieu au cours de l’été. Fruités, blanche, en fût, en famille ou entre amis, comment les Français l’apprécient ?
16 juillet 2024
analyseconso22
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Sens de la fête…

Les acheteurs de bière recherchent le sens de la fête, mais aussi une consommation responsable. Autrefois perçues comme contradictoires, ces 2 tendances se montrent de plus en plus compatibles sur le marché actuel. Un esprit festif avec une bière présente dans 19% des apéritifs à domicile en été et 46% plus présente qu’en hiver sur ce moment de consommation.
Cette hausse est largement attribuable au partage entre amis et en famille, favorisant une consommation conviviale. 

Les bières blanches sont particulièrement touchées par ce phénomène puisqu’elles ont créé 98% de trafic en plus durant l’été (2022) par rapport à la saison hivernale. Leur popularité estivale est liée à une consommation plus fréquente lors d’apéritifs et de pauses rafraîchissantes.
Enfin, les bières alcoolisées aromatisées aux fruits ou avec un arôme d’alcool (type Desperados, Cubanisto, Skoll) voient leur trafic 20% plus élevé en été qu’en hiver. Souvent consommées lors de
moments festifs en soirée.

…et responsabilité.

Sur le secteur des bières sans alcool, on constate aussi une forte saisonnalité estivale. Les bières aromatisées sans alcool (type Tourtel Twist, Desperados Virgin) créent 130% de trafic en plus en été,
comparé à la saison hivernale. Elles répondent à une demande croissante pour des options sans alcool, permettant de profiter du goût sans les effets de l’alcool. Les panachés sont également très
saisonniers avec 168 % de trafic supplémentaire en été. L’été est une saison cruciale pour cette catégorie, qui offre une alternative légère et rafraîchissante.
Ces résultats soulignent l’importance croissante des bières aromatisées et sans alcool, reflétant une tendance vers une consommation plus modérée et consciente tout en gardant le plaisir d’apéritif festif.
Face à ces résultats, les différentes études menées par Kantar sur le marché de la bière, soulignent que la météo joue un rôle crucial dans ces tendances de consommation. Lors de saison plus maussade, la consommation de bière baisse durant les deux mois d’été et se maintient tout au long de l’année.

 


Ça brasse dans l’ouest de la France. 
C’est majoritairement sur les bords de l'Atlantique ou de la Bretagne que la bière est appréciée et davantage consommée.

Midi ou soir ? Seul ou accompagné ?

Été comme hiver et sans surprise, la bière se partage, c’est majoritairement en couple et entre amis que les Français la consomment le plus, hors du domicile. 29% déclarent la consommer en couple, 32% entre amis, et enfin 20% en famille.
On prend plaisir à la consommer, au déjeuner et à l’apéritif. Pas de grande différence sur ces deux temps de consommation. Hors du domicile, 25% déclarent la consommer le midi, 32% au moment
de l’apéritif et enfin 24% lors du dîner, contre 12% seulement en soirée.

 

Les JO 2024 auront-ils un effet sur la consommation de bière ?

Nous constatons une baisse de la consommation en été 2023 versus été 2022. Les bières ont eu moins de points de contact (-6,9%) avec les consommateurs en été 2023 (de mai à septembre)
versus l’été 2022. Cela se retrouve sur presque toutes les couleurs et catégories de bières, avec le Sans alcool en première ligne (-12,2% en trafic) ou encore les Blondes (-8,4%) et les Aromatisées
aux fruits ou à l’alcool (-7%). Seules les Ambrées tirent leur épingle du jeu (+4,2% en trafic).

Alors, en 2024, assisterons-nous à un regain de consommation avec l’esprit festif des Jeux Olympiques ? 

 

Méthodologie :
Consommation au domicile – Panel Worldpanel 20 000 foyers - 2022 - Panel OOH - Individus 18 ans et plus – P5
P9 2023, P10 P4 2024. Restauration commerciale

 

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Réduction des dépenses en habillement et loisirs, recherche de petits prix, rationnement des dépenses alimentaires : ce qui a changé dans les comportements de consommation des Français.