L'indice de durabilité du secteur du luxe, évalué à -53 sur une échelle de -100 à +100, révèle un défi significatif, plaçant le luxe derrière des secteurs comme la mode (-23) ou la beauté (-59). Ce constat met en lumière un paradoxe complexe : d'un côté, le grand public perçoit souvent le luxe comme un symbole de vie ostentatoire, reflété par l'étude SSI ; de l'autre, les marques de luxe déploient des initiatives durables profondément enracinées dans leur ADN.
Les marques de luxe ne se contentent pas de vendre des produits de qualité, durables et réparables, mais elles font également preuve d'un engagement manifeste. L'utilisation de matériaux nobles, les efforts pour développer des alternatives durables, le maintien des métiers traditionnels et la transmission des savoir-faire témoignent de cette démarche. Des groupes comme Kering démontrent leur leadership avec des outils innovants tels que l'EP&L, une mesure des impacts environnementaux, partageant ainsi leur vision pour un modèle économique durable.
Bien que l'indice SSI puisse être moins sévère parmi les clients du luxe mieux informés, d'autres études soulignent une attitude plus positive envers les "marques de luxe" que le "secteur du luxe" en général. Cette dissonance interpelle les grandes marques sur la nécessité de communiquer efficacement sur leurs engagements et leur rôle sociétal.
La question centrale de l'étude SSI persiste : le secteur du luxe doit accélérer sa transformation durable et expliquer clairement ses efforts. Une analyse approfondie des sous-cibles et des marchés, avec l'expertise mondiale de notre communauté du luxe, peut guider les marques vers des solutions alignées sur les tendances SSI.
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